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[i573] DE LA VILLE
de reveller iceulx contractz et d'en envoier memoire au Prevost de Paris ou son Lieutenant, ou à chascun Bailly et Lieutenant de laditte province de l'Isle de France, pour juger et condamner ceulx qui en ont abusé : sur peine à ceulx qui ne revelleront lesd, contractz, d'amende arbitraire, applicable moittié à Saditte Majesté et l'autre moittié aux pauvres.
"Que les Prevost des Marchans et Eschevins facent debvoir d'envoier les Sergens de la Marchandise le long des rivieres, pour fere charger toutes [especes] de grains qui se trouveront prestz à charger et destinez pour la commodité de la ville, et iceulx amener, comme il est accoustumé de tout temps.
"Que le Prevost de Paris ou son Lieutenant tienne la main ad ce que les commissaires facent debvoir, pour la grande charte du pain qui surpasse beaucoup le pris du bled, ainsy que chascun peult veoir.
k Et par ce que les laboureurs se plaignent qu'ilz
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DE PARIS..
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ne peuvent trouver gens pour travailler, soit le fermier pour battre en grange, ou le laboureur pour travailler à la vigne, ou autres personnes qui ont afere de mannouvriers, sinon avec un pris excessif à la journée, Sa Majesté ordonne, veult et entend que tous valides qui mandierontpar la ville et qui ont moien de travailler aux œuvres publicqz, soient chassez aux champs, et à eulx enjoinct sortir d'icelle ville, sur peine du fouet et d'estre enchesnez par force pour travailler aux œuvres publicqz.
"Enjoignant Sad. Majesté à tous Prevostz, Bailliz et aultres Juges ou leurs Lieutenants, Magistratz, Prevost des Marchans, Maires et Eschevins de villes, et autres qu'il appartiendra, chascun en son esgard, tenir la main ad ce que le present Ordre et Reiglement soict estroittement gardé, observé et entretenu de poinct en poinct et selon sa forme et teneur.
"Faict à Monceaulx, le vime jour d'Octobre si v°.
LXXIII."
Signé : "CHARLES". Et plus bas : "Pinart".
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CXCV. — Pour pourveoir à la charte du blé.
7 octobre 1573. (Fol. 108 r"!1).)
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De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
"Sire Jacques Kerver, appellez quatre notables bourgeois et marchans de vostre quartier ayans connaissance du faict et traflîcq de marchandise tant par mer que par terre, et vous trouvez tous mardy prochain, à une heure de relevée presisement, en la
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salle Saint Loïs, pour le bien et utilité de lad. Ville, sans y fere faulte, par ce quc l'Assemblée de ce jour d'huy a esté remise audict jour pour l'absence de vous et de voz bourgeois.
"Faict le viime jour d'Octobre m vclxxiii."
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Pareilz Mandemens ont esté expédiez à tous les autres Quarteniers de lad. Ville(2).
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CXCVI. — Gardes [des portes de la Ville].
8 octobre i573. (Fol. io8r°<3>.)
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Du viii™8 jour d'Octobre m vc lxxiii.
Cedict jour ont estez mandez et sont comparuz au Bureau de la Ville de Paris les Quarteniers et Cappitaines Collonnelz de lad. Ville, auxquelz a esté ordonné et enjoinct asscavoir : ausd. Cappittaines Collonnelz de faire et fere fere par les autres Cappitaines bonne et suffisante garde aux portes d'icelle
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ville, et ausdictz Quarteniers de tenir la main à la fermeture et ouverture desd, portes, et ne souffrir que icelles soient ouvertes ou fermées sinon aux heures pour ce ordonnées, sans congé exprès de nous en l'absence du Roy.
Le tout suivant la volunté de Sa Majesté, attendent plus ample declairation d'icelle.
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O Au Registre, cet article et le suivant sont intervertis.
(-> Le Registre n'a pas gardé trace expresse de cette seconde Assemblée à la date du i3 octobre; elle eut cependant lieu, puisqu'elle est visée dans l'article CXCVII.
C Au Registre, ce document fait suite immédiate aux Lettres du Roi en date du 7 octobre : ci-dessus, art. CXCII.
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